Nous souhaitons donner des recommandations concrètes aux deux gouvernements pour mettre fin à ce cycle de rencontres mortelles entre Africains et forces de sécurité”, a déclaré le juge Mokgoro, président sud-africain du mécanisme, dans un communiqué.
Dans la note officielle, cette institution et le groupe d’experts des Nations unies ont exhorté l’Espagne et le Maroc à rendre compte de l’avancement des enquêtes lancées sur les décès du 24 juin, survenus lorsque les 2000 migrants ont tenté de sauter la barrière séparant le Maroc de l’Espagne.
Les experts ont également demandé des informations sur les réglementations espagnole et marocaine relatives à l’usage de la force dans de tels cas, et ont souligné qu’elles “devraient être guidées par les principes de légalité, de précaution, de nécessité, de proportionnalité, de responsabilité et de non-discrimination”.
“Nous appelons l’Espagne et le Maroc à prendre toutes les mesures concrètes nécessaires, de concert avec l’UE et l’Union africaine, pour que les responsables répondent rapidement de leurs actes, que les victimes obtiennent réparation et que de tels meurtres illégaux ne se reproduisent pas”, ont-ils ajouté.
Le 25 juin, un jour après la tragédie, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont rappelé la nécessité de “privilégier en toutes circonstances la sécurité des migrants et des réfugiés” lors de tels événements.
(avec EFE)