La Fédération nationale du transport touristique a adressé, le 21 juin, deux lettres aux ministres du Tourisme et du Transport, dans lesquelles le secrétaire général de la fédération Mohammed Bamansour réclame aux deux responsables des entretiens afin d’échanger sur les résultats des réunions consultatives tenues en avril dernier avec les différents acteurs du secteur.
Les deux lettres indiquent également la volonté de la fédération d’examiner les questions en suspens et les “développements qui affectent négativement l’esprit de coopération” tel que fixé lors de la réunion du 13 avril, avant de conclure par une volonté de “renouer le contact » avec les deux ministres tout en poursuivant l’étude pour l’avancement dans le secteur du transport touristique.
La fédération a par ailleurs annoncé l’organisation de manifestations prévues le mercredi 29 juin à Casablanca, Agadir, Fès, Oujda et Marrakech, devant les sièges de Vivalis. L’entreprise sortirait du cadre fixé lors de la réunion et se placerait “au-dessus de la loi”, imposant des bénéfices déraisonnables en période de crise, estime la fédération.
Enfin, la lettre adressée au ministre de l’Intérieur informe de l’organisation de manifestations contre ladite entreprise qui “viole l’ensemble des décisions gouvernementales”, traitant avec les entreprises de transport touristique “sans professionnalisme”. Le secrétaire de la fédération précise également que l’organisation de ces manifestations intervient après plusieurs tentatives de prise de contact avec l’entreprise, laquelle refuserait tout dialogue.
Pour rappel, afin de pallier l’augmentation des prix de carburants, le gouvernement avait alloué un soutien exceptionnel direct aux professionnels du transport durant le mois d’avril, puis décidé de le prolonger pour les mois de mai et juin.
Le porte-parole du gouvernement Mustapha Baitas a indiqué, lors de son point de presse hebdomadaire suivant le Conseil de gouvernement, que l’État augmenterait le pourcentage destiné aux professionnels du transport en cas de poursuite de ces hausses, précisant que l’objectif de ce soutien est de suivre le rythme des professionnels, mais aussi de réduire les effets des variations de prix sur le pouvoir d’achat des citoyens.