Le ministre a souligné à cette occasion que la réduction de la durée du cursus médical restait une décision basée sur une étude fondée sur la généralisation de la couverture sanitaire. Cette mesure est présentée comme une solution pour pallier le déficit de professionnels dans le pays, conformément aux normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le ministre a confirmé que le réseau des doyens des facultés de médecine et de pharmacie avait tenu une série de réunions pour revoir les contrôles pédagogiques afin de s’assurer de la qualité des formations, après avoir réduit les années d’études.
Abdellatif Miraoui a également annoncé l’intention du gouvernement d’augmenter de 20 % le nombre de sièges d’entrée dans les facultés de médecine et de pharmacie, un chiffre censé doubler en 2026.
Pour rappel, la note publiée par le ministre de l’Enseignement supérieur en février sur la réduction de la durée de la scolarité dans les facultés de médecine à six ans au lieu des sept ans actuels, a provoqué diverses réactions de la part des universités, des syndicats de l’éducation et des organismes de médecins.