Dans un rapport présentant ses prévisions économiques, la BERD relève qu’en 2022, l’économie du Royaume est confrontée à des conditions météorologiques défavorables, affectant la production agricole, en plus de l’impact de la guerre en Ukraine.
Cette prévision prend en considération “les effets de la sécheresse, qui devrait exercer une pression sur les prix alimentaires intérieurs et obliger le pays à augmenter ses importations alimentaires, également à un prix international plus élevé”.
Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale constituent un frein supplémentaire à la croissance, explique l’institution financière. “Ces risques se poursuivront probablement l’année prochaine, même si 2023 pourrait voir un rebond de la croissance, projetée à 3 %, à mesure que l’agriculture se rétablit et que le rythme de la croissance revient aux niveaux pré-pandémiques”, soutient la BERD.
L’organisation, basée à Londres, relève également que l’économie marocaine a connu une forte reprise en 2021 avec une croissance du PIB de 7,4 %, après une contraction de 6,3 % en 2020 due à la pandémie.
“Cette reprise est principalement due à une saison de récolte record et à des rebonds dans l’industrie manufacturière, le commerce, la construction et les services aux entreprises, dans le cadre de l’un des meilleurs programmes de vaccination des régions de la BERD”, affirme la même source.
(avec MAP)