Dans une interview à des médias nationaux, Abdelmadjid Tebboune a souligné que l’Algérie ne “renoncerait jamais à ses engagements d’assurer la fourniture de gaz à l’Espagne, quelles que soient les circonstances”.
“Nous avons de très solides liens avec l’État espagnol, mais le chef du gouvernement (Pedro Sanchez, ndlr) a tout cassé”, a nuancé le chef de l’État algérien.
“Nous avons de très solides liens avec l’État espagnol, mais le chef du gouvernement a tout cassé”
Abdelmadjid Tebboune a de nouveau dénoncé l’annonce le 18 mars par le gouvernement espagnol de son soutien à un plan d’autonomie marocain, en rupture avec la position traditionnelle de l’ancienne puissance colonisatrice.
Dénonçant un “revirement” de l’Espagne, Alger a rappelé le 19 mars son ambassadeur en Espagne et a réclamé des “clarifications” avant tout éventuel retour de son représentant à Madrid.
L’Espagne est très dépendante de l’Algérie pour ses approvisionnements en gaz.
Début avril, le groupe pétrogazier public algérien Sonatrach avait évoqué une hausse des prix du gaz livré à l’Espagne, en raison de la flambée enregistrée sur les marchés sous l’effet de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Le PDG de Sonatrach Toufik Hakkar avait alors indiqué à l’agence officielle APS qu’il n’était “pas exclu de procéder à un ‘recalcul’ des prix avec le client espagnol”.
(avec AFP)