Un conte et des polémiques
Sortie. Disney livre Blanche-Neige, une adaptation en prises de vues réelles de son tout premier long-métrage d’animation datant de 1937. Dans cette nouvelle version réalisée par Marc Webb, la princesse est campée par Rachel Zegler – notamment révélée dans West Side Story de Spielberg -, avec Gal Gadot dans le rôle de la redoutable marâtre.
Depuis sa sortie internationale le 19 mars, le film connaît un début timide, marqué par une réception très mitigée. Dans ce remake, Blanche Neige est exilée dans la forêt enchantée par sa belle-mère et tente de reconquérir son royaume plutôt que d’attendre le grand amour.
Avec un budget colossal (près de 270 millions de dollars) mais une campagne promotionnelle discrète, Disney est de nouveau accusé de “wokisme”. Car dans cette version, il n’est pas question de prince charmant sauveur, ni même de nains. Le casting de l’actrice colombo-polonaise pour interpréter Blanche-Neige “au teint pâle comme neige”, a également déclenché de nombreuses critiques.
Actuellement dans les salles.
Duo de choc

Concert. Après plusieurs passages en festival et la sortie récente d’un premier album intitulé Abda, Aïta mon amour revient sur scène pour une tournée marocaine. Formé en 2022, le duo réunit les univers musicaux de Widad Mjama et Khalil Epi, l’une provenant du rap et l’autre de la musique électro, donnant lieu à une proposition audacieuse qui reprend les codes de la aïta traditionnelle : cette poésie chantée est un art ancestral transmis de génération en génération.
Car leur projet musical a aussi pour but de transmettre ce patrimoine musical dont la préservation n’est aujourd’hui pas assurée. Ainsi, pour Widad Mjama, il n’est pas question de “réinventer” la aïta, mais bien de “l’interpréter avec des outils contemporains”.
Les 21, 22 et 23 mars, au Studio des arts vivants (Casablanca), au Cinéma Renaissance (Rabat) et au Meydene (Marrakech).
Mère courage
Cinéma. Ecrit et réalisé par Nathan Ambrosioni, un jeune réalisateur âgé de tout juste 25 ans qui signe déjà son second long-métrage, Toni en famille (2023) est un film plein de tendresse qui dépeint le quotidien tumultueux d’une mère célibataire de 42 ans et de ses cinq adolescents.

Ancienne gloire de télécrochet reconvertie en chanteuse de restaurant, Toni voit sa vie basculer quand ses aînés s’apprêtent à quitter le foyer. Elle s’interroge alors sur son avenir, envisageant des études universitaires et ravivant des rêves longtemps mis en veilleuse au profit de sa famille.
Les 22 et 26 mars, à l’Institut français de Casablanca et d’Essaouira.
Amitié improbable
Projection. L’Institut français de Casablanca projette Mon ami le petit manchot, un film inspiré d’une étonnante histoire vraie. Le réalisateur David Schürmann met en scène, sur une île brésilienne, la rencontre inattendue entre Joao (Jean Reno), un pêcheur meurtri par la mort de son fils, et DinDim, un manchot qu’il recueille et sauve. Cette rencontre se transforme en une amitié extraordinaire.
Le 23 mars à l’Institut français de Casablanca.
Voyage élémentaire
Conférence. La Médiathèque de l’Institut français de Rabat poursuit son cycle “Cultures plurielles” avec une conférence participative intitulée “Les 4 éléments”. Animée par Karl Akiki, chercheur à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, cette rencontre propose une exploration fascinante de la terre, de l’air, de l’eau et du feu. Au carrefour des mythes antiques, de la philosophie et des sciences, cette conférence décrypte ces symboles et leur influence sur notre monde.
Le 22 mars à la Médiathèque de l’Institut français, Rabat.