Les saisies donnent toujours un premier aperçu du mode opératoire criminel qui devait être adopté” par les cellules terroristes, a affirmé Boubker Sabik, porte-parole des services de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, le 24 février à Salé, pendant la conférence de presse tenue dans le siège du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ) sur la cellule des “Lions du Califat au Maghreb Al Aqsa”, démantelée cinq jours plus tôt.
“Lorsqu’on trouve des ceintures explosives, comme c’était le cas dans la cellule de Témara ou d’autres cellules, c’est un indicateur que la cellule terroriste va perpétrer des opérations suicides”, a indiqué le responsable. Pour ce qui est de la cellule démantelée le 19 février, des “engins explosifs connectés à des dispositifs de détonation à distance” ont été trouvés, a-t-il fait savoir. “Cela montre que ces personnes préparaient des attentats à distance, comme c’était le cas à Argana”, célèbre café de Marrakech, théâtre de l’un des attentats terroristes les plus meurtriers qu’a connu le Maroc, le 28 avril 2011, où 17 personnes avaient trouvé la mort.
Une cache d’armes en pleine montagne. Une kalachnikov, deux fusils et dix pistolets ont été découverts dans une zone reculée près d’Errachidia, soupçonnée de servir de base logistique à la cellule terroriste affiliée à Daech, démantelée le 19 février dans plusieurs villes du… pic.twitter.com/naRxmmnOnt
— TelQuel (@TelQuelOfficiel) February 21, 2025