Sous la rom com, la violence
Cinéma. À sa sortie, Jamais plus (titre original : It ends with us) a été déclaré comme la sortie la plus rentable du box-office de l’été, en passe de détrôner le dernier opus des studios Marvel. Tiré d’un roman de Colleen Hoover, l’écrivaine américaine qui incarne aujourd’hui le genre à succès de la “new romance”, le film réunit les acteurs Blake Lively et Justin Baldoni, qui sont aussi la productrice et le réalisateur du film.
Souvent présenté, à tort, comme une comédie romantique et légère, adaptée d’un roman qui a conquis plus d’un million de lecteurs, il s’agit surtout d’un film qui aborde le sujet des relations d’emprise et des violences conjugales.
Derrière le triangle amoureux formé par Lily (Blake Lively), Ryle (Justin Baldoni) et Atlas (Brandon Sklenar), et sous des airs de romance exacerbée, Jamais plus porte bien son titre en mettant son héroïne face à une question dont dépend sa survie : comment mettre fin à un cycle générationnel de violences ?
Actuellement dans les salles.
Les salles obscures en fête
Événement. Le Centre cinématographique marocain insuffle un nouveau rendez-vous annuel, et la première édition a lieu en cette rentrée. Cette “Fête du cinéma” s’étend sur trois jours, du 7 au 10 septembre, et propose au public une sélection de 50 films marocains, qui seront projetés dans 20 salles du royaume réparties dans 7 grandes villes, avec une tarification réduite. Organisée en partenariat avec la Chambre marocaine des salles de cinéma, la Fête du cinéma prévoit également un ensemble de rencontres entre professionnels du secteur.
Des rencontres ouvertes au public, afin de créer des espaces de débats sur le fonctionnement de l’industrie cinématographique. La programmation comprend enfin une projection en avant-première du film Triple A de la réalisatrice Jihane El Bahhar, dont la sortie officielle est prévue le 11 septembre.
Du 7 au 10 septembre.
Peindre le vivant
Exposition. L’Atelier 21 accueille Yamou, dans le cadre d’une nouvelle collaboration qui unit la galerie casablancaise et l’artiste plasticien, près de 35 ans après sa première exposition personnelle. L’artiste, qui partage son atelier entre Paris et Tahanaoute, continue de porter les traces de ses études en biologie, tant le monde végétal traverse chacune de ses œuvres.
À la manière d’un scientifique, ses toiles évoquent la flore, mais aussi les réseaux cellulaires, dans leur dimension microscopique, qui composent toute matière vivante.
À partir du 24 septembre à l’Atelier 21, Casablanca.
Réparer le Haouz
Rencontre. Le 8 septembre marque le triste anniversaire du séisme qui a ravagé la région d’Al Haouz il y a un an. Elmahdi Benabdeljalil, le président de l’association Amal Biladi, auteur du livre Folles sagesses sur la marginalisation des populations rurales, sera l’invité de l’Institut français de Casablanca pour évoquer la manière dont l’entreprenariat social peut participer au processus de reconstruction.
Le 8 septembre à l’Institut français de Casablanca.
Rentrée des classes
Concert. L’association marocaine de musique andalouse inaugure une nouvelle saison culturelle pour la saison 2024-2025. Au palais du Méchouar, l’Orchestre andalou de Fès sera dirigé par Mohamed Briouel, immense maître de musique arabo-andalouse. Il sera accompagné de Majda El Yahyaoui, cantatrice de malhoun, et de la chanteuse Chaimae Imran.
Le 13 septembre, au palais du Méchouar, Casablanca.