Il faut présenter des excuses aux respectables lecteurs de cet estimable magazine, car la suite de ce texte est une sorte de plongée dans les abysses, un sombre voyage vers des zones où la tristesse et la désolation règnent, implacables et sûres de leur force. Et pourtant, c’est au prix de ce genre de sinistre immersion qu’on peut espérer entrevoir enfin les lumières de la félicité, car il n’y a pas de guérison sans diagnostic. Cette introduction sentencieuse étant achevée, il est temps que le Boualem entre dans le vif…