Il est loin le temps où le logo Koutoubia s’affichait en lettres capitales sur les bords de la pelouse du clasico Real Madrid-FC Barça, derrière un Cristiano Ronaldo triomphant, le 13 août 2017 à Barcelone.
Mais “comme tous les groupes marocains, quand on ne met pas en place un vrai système de gestion, tout s’écroule”, résume un connaisseur du milieu des affaires. Aujourd’hui, le groupe fondé il y a près de quarante ans par Haj Tahar Bimezzagh, régulièrement présenté comme une success story dans les médias, est en proie à la tourmente.
Des salaires impayés, des accusations de mauvaise gestion, et une absence inquiétante de produits dans les supermarchés font planer le doute sur la survie de ce fleuron agroalimentaire.
Derrière les apparences d’une réussite médiatique se cachent des tensions sociales palpables, des licenciements et des fournisseurs laissés pour compte. Les rumeurs de malversations financières et de gestion douteuse se mêlent à une crise économique mondiale. Entre manifestations, dissolutions syndicales et licenciements, Koutoubia tente de redorer son blason, mais les ombres du doute persistent.
Des sources au sein de l’entreprise évoquent des pratiques financières douteuses, des certifications abandonnées, et une utilisation croissante du cash, laissant planer un mystère sur la véritable santé de Koutoubia, dont le directeur financier se veut rassurant, évoquant des plans de relance et la recherche de nouveaux marchés à l’international. Cependant, les questions demeurent : la crise de Koutoubia est-elle uniquement liée aux aléas économiques, ou y a-t-il des zones d’ombre plus profondes?
Une enquête minutieuse dévoile les coulisses de la crise de Koutoubia, où des enjeux financiers cruciaux se mêlent aux défis sociaux. Entre espoirs de redressement et perspectives sombres, découvrez les tenants et aboutissants de cette histoire qui pourrait bien sceller le destin d’un géant de l’agroalimentaire marocain.
