Un destin très humain
Cinéma. Une vie de combats, c’est le sous-titre du biopic L’Abbé Pierre, réalisé par François Tellier. L’histoire d’un homme, né Henri Grouès dans une famille bourgeoise en France, qui a dédié sa vie à assurer la défense et la dignité des plus faibles. “Avec tout l’argent du monde, on ne fait pas des hommes, mais avec des hommes et qui aiment, on fait tout”, disait l’abbé Pierre, interprété dans le film par Benjamin Lavernhe.
Pourtant, derrière cette vie engagée, placée sous le signe du don de soi, se cachent aussi des doutes et des hésitations. Le prêtre a été résistant pendant la Seconde guerre mondiale (c’est d’ailleurs une résistante, Lucie Coutaz, qui lui a donné ce surnom d’abbé Pierre, qui lui restera), et député sur les bancs de l’Assemblée nationale.
L’homme a marqué des décennies de lutte contre les inégalités, plaçant l’humanité au centre de ses combats. Mort en 2007, le cofondateur d’Emmaüs est aujourd’hui connu à travers le monde.
Dans les Mégarama.
La femme et la machine
Spectacle. Chaque année depuis 2017, le Novembre Numérique célèbre la création artistique numérique sous toutes ses formes. A l’occasion de la fête internationale des cultures numériques, la musicienne DeLaurentis se produira dans les antennes des Instituts français de plusieurs villes du royaume.
Elle présentera son album-concept Unica, au registre électronique, qui explore le lien entre l’artiste et la machine. Outre la musique, l’interprétation de cet album s’accompagne d’une scénographie immersive, qui promet une expérience singulière du rapport à la scène.
Dans le cadre du Novembre Numérique, l’Institut français met également à disposition, tout au long du mois de novembre, un espace de réalité virtuelle dans lequel peuvent être consultés des œuvres de fiction, des documentaires et des œuvres sous le thème art et patrimoine.
Du 14 au 17 novembre à Tétouan, Tanger, Kénitra, Meknès, et les 21 et 22 novembre à Fès et Agadir.
Avis aux cinéphiles
Festival. Le Festival international du cinéma d’auteur de Rabat (FICAR) est de retour pour une 28e édition, qui met la Croatie à l’honneur. Le festival s’ouvrira sur la projection du film canadien Soleils Atikamekw de Chloé Leriche, ainsi qu’une performance du virtuose de l’oud Haj Youness.
Pendant une semaine, le festival se dérouler a dans la capitale sous l’égide d’un jury composé de huit cinéastes marocains et étrangers qui trancheront entre une dizaine de films en compétition. Cette année, le FICAR rendra notamment hommage aux réalisateurs marocains Hassan Benjelloun et Hamid Bennani.
Du 10 au 17 novembre au cinéma Renaissance, à Rabat.
Et aussi…
Itinéraire d’un enfant pas gâté
Théâtre. C’est l’histoire d’un “weld chaab” comme l’indique le titre de la pièce, un fils du peuple parti de rien, dont le parcours, pour réaliser ses ambitions, est semé d’embûches. La pièce est un hommage à cette jeunesse marocaine qui rêve haut et fort. Le “weld chaab” joue son propre rôle : il s’agit de l’acteur Abdelilah Rachid, qui avait été révélé dans Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch, puis dans la série à succès Rdat lwalida.
Le 16 novembre à la salle Bahnini, à Rabat.
Concert en décalé
Ciné-concert. Elle est un véritable phénomène de la pop et de la country, et séduit particulièrement le jeune public. Après avoir atteint tous les records de vente d’albums et de tournées, la chanteuse américaine Taylor Swift remplit aussi les salles de cinéma à travers le monde avec la diffusion de The Eras Tour, un documentaire filmé qui plonge ses fans dans sa dernière tournée et dans l’expérience immersive d’un concert sur grand écran.
Actuellement au Cinéatlas, à Rabat.