Notre paisible contrée, de temps en temps, nous propose une affaire tellement tordue qu’elle nous pousse à revoir le regard que nous portons sur nous-mêmes. C’est un moment douloureux mais salutaire, quand on a l’impression que nous sommes enfoncés dans une noirceur abyssale, et que le chemin vers la lumière, à supposer qu’il existe, est tellement long qu’il se fera sans doute sans nous. Certes, le ton mélodramatique de cette introduction pompeuse est aussi dû à l’état d’hypoglycémie avancée de Zakaria Boualem (il écrit cette chronique affalé sur sa chaise),…