Le Boualem, la hausse des prix et la patience des Marocains

Par Réda Allali

Il ne vous aura pas échappé, les amis, que la vie est devenue plus chère, soudain. C’est bien simple : tout a augmenté, sauf les émoluments de Zakaria Boualem, bien entendu. Ce n’est pas une vue de l’esprit, il suffit de taper sur un moteur de recherche “Maroc hausse des prix” et vous serez submergés d’articles des plus sérieux documentant cette descente collective dans l’enfer économique. Vous trouverez des chiffres, des explications, des jérémiades, et surtout des prévisions, toutes sinistres. Par contre, vous aurez le plus grand mal à trouver un brave responsable gouvernemental pour nous expliquer comment sortir de cette mauvaise passe, c’est un peu dommage. Mais ce n’est pas surprenant, bien sûr. Nous avons l’habitude de les voir plonger dans les abysses dès que la situation se dégrade, tels les poissons des profondeurs. Vifs, ils disparaissent à vive allure, en apnée, et d’un seul coup, plus personne ne se présente à la surface. Débrouillez-vous tout seuls, et merci. Nous n’avons même pas droit à des mots de réconfort, pourtant gratuits. Les denrées alimentaires prennent leur envol, le carburant…

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