Le cas Macron

Par Réda Dalil

Viendra, viendra pas ? Prévue en janvier, la visite d’état d’Emmanuel Macron au Maroc n’a pas eu lieu. Absence de convergence des calendriers des deux chefs d’état, ou simple absence de volonté de dialoguer ? La visite de la ministre française des Affaires étrangères en décembre dernier avait laissé penser qu’un vent d’accalmie soufflerait à présent sur les deux capitales. En annonçant que la France reprendrait une activité consulaire normale, la crise semblait soudainement anachronique. Tout paraissait aller pour le mieux. La visite longtemps attendue de Macron prenait alors forme, confortée par une récente conversation téléphonique entre le président français et Mohammed VI. Or, patatras, le parlement européen vote une résolution appelant le Maroc à respecter davantage la liberté d’expression et la liberté des médias. Là-dessus, on crie à l’ingérence. Les parlementaires des deux chambres, réunis dans une séance exceptionnelle, publient un communiqué virulent. Le rôle de la France, bien que non citée, est pointé du doigt, comme une “infidélité” de la part d’un partenaire historique. Christophe Lecourtier, nouvel ambassadeur de France, soutient que ce vote “n’engage aucunement”…

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