L’adoption, le 19 janvier, par le parlement européen d’une résolution demandant au Maroc de “respecter la liberté d’expression et la liberté des médias” est a priori une manifestation d’hostilité. Ce vote intervient alors que deux affaires dites du “Marocgate” et du “Qatargate” secouent les travées de l’hémicycle strasbourgeois. Des affaires de corruption présumée dont, il faut le signaler, les enquêtes sont toujours en cours. Du côté marocain, la réaction a fusé. Réunis le 23 janvier dans une séance exceptionnelle, les membres des deux chambres du parlement ont fustigé la résolution…