Le Zakaria Boualem qui vous parle aujourd’hui n’a rien à voir avec l’individu qu’il était encore il y a quelques semaines, avant d’entamer son Mondial. Il va sans doute falloir des semaines pour comprendre ce qui nous est arrivé, collectivement, et ce qui a désormais changé. Cette Coupe du Monde a frappé notre paisible contrée comme une tempête irrésistible, un improbable rappel d’euphorie venu sans prévenir, un vent ravageur et salutaire. Une poussée collective d’adrénaline, de fierté, un festival de partage qui abat sans pitié les frontières sociales et fabrique…