Bounou, Hakimi, Ziyech, Saiss, Amrabat, Boufal, Ounahi… des noms qui sont d’ores et déjà gravés dans l’histoire. Les Lions de l’Atlas, au bout d’un suspense intenable, ont triomphé de la Roja en ce mardi 6 décembre 2022, désormais inoubliable. C’est la toute première fois qu’une équipe arabe accède aux quarts de finale d’une Coupe du Monde, et seulement la quatrième fois qu’un onze africain parvient à ce niveau de la compétition. C’est dire si aujourd’hui, les gladiateurs du coach Regragui évoluent dans l’air raréfié de l’excellence footballistique. La liesse sidérante qui a suivi le sifflet final de ce match épique en dit long sur la centralité du ballon rond dans nos vies. Le foot semble avoir transcendé les frontières du sport pour fouler le périmètre de l’immanent. L’enthousiasme dont vibrent les populations aux succès de leur pays a quelque chose de mystique. De religieux presque.
Dans le cas du Maroc, cet enthousiasme déborde largement le strict…“Ainsi, de Gaza jusqu’à Tel-Aviv, en passant par Dakar et Mogadiscio, les Lions ont servi d’exutoire à une joie sans limites”