Guerre au féminin, indiscipline et musique classique : les sorties de la semaine

Combattre au féminin

Sortie. Le nouveau film de Viola Davis, actrice phare de la série à succès How to get away with murder, est à l’affiche. Loin des tribunaux et des scènes de crime, Viola Davis incarne, dans The Woman King, la générale Nanisca. Une héroïne au destin épique, qui dirige une unité de redoutables guerrières du royaume de Dahomey, en Afrique de l’Ouest, au XIXe siècle.

Dénommées les guerrières d’Agojie, cette unité forme une élite de combat, exclusivement féminine, où le célibat est la règle. Inspiré d’une histoire vraie, le film réalisé par Gina PrinceBythewood vient rendre hommage à plusieurs générations de guerrières africaines oubliées.

Avec un air de Black Panther (2018), The Woman King vient également rappeler la puissance des populations d’Afrique noire, qui ont, pendant trop longtemps, été représentées au cinéma sous le prisme de l’esclavage et de la soumission.

Dans tous les Mégarama.

César à Rabat

Exposition. À Rabat, le Musée de l’histoire et des civilisations accueille, depuis le 5 octobre, l’exposition “Route des empereurs romains à travers la Serbie”. Réalisée en partenariat avec l’ambassade de la République de Serbie au Maroc, l’exposition retrace un itinéraire de plus de 600 kilomètres, réalisé par les grands empereurs romains, qui avaient fait de la ville de Viminacium (Serbie) un point de transition entre Est et Ouest.

Le parcours scénographique de l’exposition est pleinement imprégné du riche patrimoine antique qui constitue la civilisation romaine. La Fondation nationale des musées annonce par ailleurs qu’après le passage de l’exposition à Rabat, qui prendra fin le 1er décembre, celle-ci devrait arriver au Musée de la Kasbah de Tanger, du 7 décembre au 27 février 2023.

À partir du 5 octobre à Rabat.

Come back after Kabul

Cinéma. Le réalisateur du désormais film phare Road to Kabul fait son retour sur le grand écran avec le long-métrage Come Back. Toujours aussi adepte de l’action, du Moyen-Orient et des titres en anglais, Mohamed Chkiri situe cette fois-ci son action entre le Maroc et la Syrie, où une mère, Batoul, une Belgo-marocaine, se lance sur les traces de son fils, Ismaël, qui s’est enrôlé dans les rangs de l’État islamique en Syrie.

Avec à l’affiche Noufissa Benchehida, Aziz Dhiouer et Mohamed Qissi, le film vient tout juste d’être présenté au Festival national du film de Tanger. L’équipe du film, menée par le réalisateur, était également présente à l’avant-première du film à Ciné Atlas, à Rabat, où il est désormais à l’affiche.

À partir du 4 octobre au cinéma.

Souffler ses bougies

Musique. En cette année 2022, l’Orchestre symphonique royal (OSR) célèbre son 15e anniversaire. L’occasion pour la troupe, créée en 1997 et composée de musiciens marocains et étrangers, d’organiser deux grands concerts qui auront lieu dans les deux plus grandes villes du royaume. Dirigé par le chef d’orchestre russe Oleg Reshetkin, l’OSR reprendra les compositions d’illustres noms de la musique classique, tels que Johann Strauss, Ottorino Respighi et Edvard Grieg.

Les 8 et 10 octobre, à Casablanca et Rabat.

Indisciplinez-vous

Café littéraire. L’universitaire et essayiste Driss Ksikes sera présent à l’Institut français de Meknès pour présenter son dernier essai, Les sentiers de l’indiscipline, paru aux éditions En Toutes Lettres en novembre 2021. Conçu comme une réflexion personnelle, ludique même par moments autour de la notion d’indiscipline, Driss Ksikes démontre, de fil en aiguille, comment ce concept transversal touche toutes les couches de la société.

Le 11 octobre à l’IF de Meknès.