L’extrême droite a gagné en Italie, et Zakaria Boualem a plongé un peu plus dans cette morne angoisse qui lui est désormais familière. Longtemps, le bougre a pensé que cette idéologie sinistre était vouée à l’extinction, par une sorte de phénomène naturel qu’il a du mal à identifier. Il voyait ça comme un truc du passé, qui avait déjà fait assez de dégâts pour que les gens – supposés être de plus en plus intelligents avec le temps – ne tombent pas une fois de plus dans le panneau. Ce…