En dépit des avancées réalisées ces deux dernières décennies, le Maroc n’en était pas moins renvoyé à son éternel talon d’Achille : un système de santé publique délétère, archaïque, vicié par la corruption. Avec, pour résultat, un citoyen sous-médicalisé, dont le bien-être physique est fonction de l’épaisseur de sa bourse. Ce “paie ou crève” laissera donc place à une politique du “care”. Dans un peu moins de trois mois, en effet, toute la population marocaine devrait être couverte par une assurance santé universelle. En permettant, à travers l’AMO, à 22…