C’est officiel, Zakaria Boualem a changé. Si on lui avait dit, il y a une vingtaine d’années, qu’il se retrouverait à brailler comme un possédé, un lundi soir, devant un match de foot féminin, il aurait aussitôt invoqué les puissances célestes pour ramener à la raison l’auteur de cette audacieuse prophétie. Soyons précis : le bougre n’a jamais fait partie de ces héros de la masculinité conquérante qui considéraient que les femmes devaient se contenter de la cuisine. Tout d’abord parce que, cuisinant lui-même fort bien, il nourrit, par conséquent,…