Nous sommes en début de semaine. La scène a lieu devant une clinique casablancaise. Un conseil de guerre se tient à l’ombre de quelques arbres. La cheffe de famille l’a déserté: elle pleure déjà la mort de son petit-fils. Le bambin a été victime d’un accident quelques jours plus tôt, il est en réanimation depuis. Les nerfs commencent à craquer: “Pourquoi ces médecins nous annoncent-ils de nouveaux traumas chaque jour? Mais pourquoi, surtout, ne lui ont-ils pas encore sauvé la vie?” Un membre de la famille est désigné porte-parole. Résolu,…