Une croissance à 0,7% et un taux d’inflation à 4,7%, les prévisions de Abdellatif Jouahri pour 2022 sont glaçantes. Le wali de Bank Al-Maghrib a jeté un pavé dans la mare. Jusqu’ici, l’exercice 2022 se devait être celui du rebond. Après une année 2021 de rattrapage, le Maroc, aux frontières désormais ouvertes, était promis à un redémarrage express. Certes la vague de sécheresse était susceptible de nous priver de quelques points de PIB, et le conflit en Ukraine renchérir nos importations, notamment d’énergie. Mais nul ne pouvait s’imaginer que nous…