Pour réformer le système d’enseignement public, mission que s’est fixée le ministre de l’Education nationale, Chakib Benmoussa, le chemin ne sera pas pavé de roses, loin s’en faut. Alors qu’un dialogue franc s’est mis en place avec les syndicats les plus représentatifs des enseignants, devant déboucher, entre autres nouveautés, sur un statut unifié du fonctionnaire de l’éducation nationale, les professeurs contractuels disent niet. A tout. Refusant d’entrer en pourparlers avec le ministère de tutelle, ils s’enferment dans une posture jusqu’au-boutiste. Pour eux, aucune discussion n’est possible sans une intégration mécanique…