Zakaria Boualem rédige cette page dans un état d’excitation intense. La raison de son émoi est évidente: le mountakhab, que Dieu pave son parcours de sa bénédiction, a battu le Malawi et se trouve ainsi propulsé en quart de finale. Le bougre est en transe, sa prose est boursouflée et son ton presque inquiétant. Certes, il serait très simple de le sommer à plus de retenue: nous n’avons battu qu’une équipe qu’il est difficile de présenter comme un cador du foot africain, et nous sommes encore très loin du titre continental. Il est même dangereux de festoyer avec autant de liberté, puisque nous savons que chaque succès nous rapproche un peu plus, mécaniquement, d’un échec. Qu’importe! Il prend ce qu’il peut, le Guercifi, il n’a pas assez d’occasions de se réjouir pour se permettre le luxe de faire la fine bouche.
Le foot, pour lui, est une usine à émotions, et elle a fonctionné à plein régime…”Le foot, pour le Boualem, est une usine à émotions, et elle a fonctionné à plein régime lors du match Maroc-Malawi”