Si Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe (IMA) et ex-ministre de la Culture de François Mitterrand, se plaît à rappeler que des pays du monde entier ont aidé à mettre sur pied cette exposition, il en est un dont le nom revient souvent, à la fois dans l’histoire du peuple juif et dans le prêt actuel des œuvres : le Maroc. Le Musée de l’histoire et des civilisations de Rabat a ainsi envoyé des caisses en bois destinées à porter la Torah ; on retrouve parmi les objets incontournables une stèle funéraire apportée de Volubilis ; et un historien marocain siège au comité scientifique de l’exposition en la personne de Mohammed Kenbib, directeur de l’Institut royal pour la recherche sur l’histoire du Maroc.