De l'importance de l'humain dans le capital

Par Réda Dalil

Sortie de crise ? Qui peut dire ? En jouant les prolongations, le Covid-19 dérègle les boussoles et impose son propre crédo : l’incertitude tous azimuts. Pour le Maroc, 2021 fut une année de rattrapage. L’effet de base a joué à plein après l’effondrement de 2020, et, avec une croissance estimée par Bank Al-Maghrib à 6,2%, le royaume s’en sort plutôt bien. Mais qu’en sera-t-il de 2022 ? Comme vous le lirez dans le dossier de la semaine, le gouvernement a peiné à mettre à profit ses 100 premiers jours d’état de grâce pour créer une dynamique palpable. Oui, des réformes de fond ont été mises sur les rails, dont les plus notables sont la révision des conditions d’accès au concours de l’enseignement public, et la mise en orbite du régime de protection sociale dans ses multiples dimensions. Mais l’impression que donne ce gouvernement est celle d’un travail mené en silo. Chacun dans son coin s’active pour faire aboutir son propre chantier, mais nulle direction commune ne se dégage avec force. Sans doute, cet arrière-goût de désunion revient à la…

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