C’est de votre faute. Oui, vous avez bien lu chers lecteurs, c’est de votre faute si certains ne verront pas leurs enfants en fin d’année. C’est aussi votre faute, chers lecteurs marocains basés à l’étranger, si certains ne pourront pas rentrer voir leurs parents après des mois, voire des années, d’incertitude. Et c’est de votre faute si vous devez gérer l’inquiétude qui accompagne généralement l’éloignement d’un proche parti bâtir un avenir meilleur sous d’autres cieux. C’est aussi votre faute si vos proches ont été pris de court par une mesure dont l’application, quoique dictée par l’intérêt général, a été quasi immédiate. Peut-être étiez-vous trop occupés. Occupés à vous indigner de ces influenceurs qui ont rallié le Qatar pour assister à la Coupe Arabe sans que l’on sache par quels moyens ils sont partis, et surtout revenus, alors que d’autres concitoyens cherchent désespérément à quitter le pays pour recevoir des soins que nous sommes incapables de leur fournir ici. Ou peut-être étiez vous décontenancé par la présence de ce chanteur en mode “malhama perpétuelle” lors de la rencontre Maroc-Algérie. Ou peut-être…