Vers l’inscription de la tbourida au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco

L’art équestre de la tbourida pourrait bientôt faire son entrée dans la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

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La 20e édition du Trophée Hassan II de tbourida s’est tenue du 17 au 
23 juin 2019, sous la présidence de Moulay Abdallah Alaoui, homme d’affaires, conseiller royal et grand passionné de chevaux. Crédit: Yassine Toumi/TelQuel

Le Comité du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (Unesco) se réunira en ligne, du 13 au 18 décembre, pour examiner 55 nouvelles demandes d’inscription soumises par les États parties, dont celle de la tbourida, présentée par le Maroc en vue de son inscription à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, apprend-on mercredi auprès de l’Unesco.

Le royaume fait également partie d’une candidature commune aux côtés de 15 pays arabes pour “la calligraphie arabe : connaissances, compétences et pratiques”, ainsi que d’une autre candidature soumise par 25 pays de différents continents pour “la fauconnerie un patrimoine humain vivant”, en vue de leur inscription à la même liste.

Le Maroc avait officiellement déposé en 2019, auprès de l’Unesco, le dossier de candidature pour inscrire la tbourida sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Le dossier a été élaboré par le ministère de la Culture et de la Communication (département de la Culture), en partenariat avec la Société royale d’encouragement du cheval (SOREC) et la Fédération royale marocaine des sports équestres.

La tbourida constitue, au sein du patrimoine national, une composante majeure des pratiques liées au cheval. Cet art équestre, profondément ancré dans la culture marocaine, est associé aux festivités tant nationales que régionales. La tbourida cristallise aussi de multiples dimensions du patrimoine culturel immatériel, notamment les rituels, aptitudes et savoir-faire relatifs à l’habit traditionnel, à l’artisanat, outre le legs oral indissociable de cette pratique équestre et du cheval.

Composé de 24 représentants élus parmi les 180 États parties à la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devra examiner 45 demandes d’inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, cinq demandes d’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, et cinq propositions d’inscription au registre des bonnes pratiques de sauvegarde, indique l’Unesco.

(avec MAP)