Zakaria Boualem s’est rendu cette semaine dans une administration afin de légaliser une poignée de documents, pour des raisons qui ne concernent que lui. Il a ainsi assisté à une longue séance de tamponnage intempestif effectué par un fonctionnaire menacé par une tendinite au vu de l’ampleur de cette tâche colossale. A raison de quatre tampons par page, de deux signatures en fin de document et des initiales à apposer sur les autres pages, le moindre simple bail de location ressemble aux accords de Yalta. Pendant que l’homme, très courtois,…