Le commandement américain pour l’espace est au courant d’un événement ayant généré des débris dans l’espace. Nous travaillons activement à caractériser le champ de débris”, a déclaré un porte-parole, qui a également indiqué que l’armée était en relation avec le département d’État et la Nasa sur ce dossier.
Certains spécialistes spatiaux américains suspectent qu’un test de missile antisatellite conduit par la Russie soit à l’origine de ces débris, des informations n’ayant pas été confirmées pour le moment.
Une telle action, qui constituerait une démonstration de force de Moscou, a déjà été conduite par quatre nations seulement par le passé, dont la Russie. Elle est très critiquée notamment à cause des nombreux débris générés, qui deviennent alors de dangereux projectiles.
Plus tôt, l’agence spatiale russe Roscosmos avait, elle, déclaré les astronautes à bord de l’ISS hors de danger, sans faire mention d’un possible test de missile. “L’orbite de l’objet, qui a forcé l’équipage aujourd’hui à se rendre dans le vaisseau selon les procédures standard, s’est éloigné de l’orbite de l’ISS”, a tweeté Roscosmos. “La station est désormais dans le vert.”
“Les amis, tout est en ordre chez nous. On continue le travail selon notre programme”, a également tweeté le cosmonaute russe Anton Shkaplerov. Contactée, la Nasa n’a pas immédiatement répondu aux demandes de l’AFP.
Sept personnes se trouvent actuellement dans la Station spatiale internationale. Selon le média spécialisé Spaceflight Now, les astronautes de la Nasa, Raja Chari, Kayla Barron et Tom Marshburn, ainsi que l’astronaute de l’agence spatiale européenne (ESA) Matthias Maurer, se sont réfugiés à bord du vaisseau Dragon de SpaceX, à bord duquel ils sont arrivés il y a seulement quelques jours.
L’astronaute américain Mark Vande Hei et les deux cosmonautes russes Anton Shkaplerov et Pyotr Dubrov se sont eux rendus dans le vaisseau Soyouz, de même source. Cette procédure doit leur permettre de pouvoir quitter la Station spatiale vers la Terre en cas d’urgence.