Je félicite TelQuel pour ce que ce vous avez fait durant deux décennies, ce n’est pas facile.
Nous parlons d’un support indépendant qui a survécu à plusieurs problèmes et qui a révélé beaucoup d’affaires à l’échelle nationale. Personne ne peut remettre en question la force de TelQuel dans le paysage médiatique marocain, une force qui réside dans sa ligne éditoriale et dans sa liberté de penser.
Cette liberté peut varier selon le contexte politique au Maroc, mais TelQuel a toujours été avant-gardiste. J’aime beaucoup votre magazine pour les enquêtes et les reportages qui osent parler de politique, de religion et de sexe, cette “trinité interdite”. Evidemment, j’ai été marqué par la couverture où vous avez dressé mon portrait. D’abord, c’était une belle photo. Ensuite, mon interview sur l’héritage dans ce numéro a été déterminante pour moi.
J’étais intervenu chez vous quelques jours après un passage très polémique sur 2M, suite auquel j’ai été ciblé par les menaces de plusieurs islamistes. Cette interview m’a permis de clarifier plusieurs points de ma pensée. Le paysage médiatique marocain aura toujours besoin de votre ligne éditoriale, qu’on soit d’accord avec vous ou pas.