Nous voulons la continuité de l’accord (…) dans le cadre des relations de coopération et d’amitié que nous avons avec le Maroc », a souligné le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas, en réaction à la décision en première instance du Tribunal européen concernant les accords agricole et de pêche Maroc-UE.
Le Maroc est un “partenaire stratégique” et une “zone de pêche importante” pour la flotte européenne et espagnole, puisque sur les 132 navires qui pêchent dans ses eaux, 93 sont des Espagnols, a insisté Luis Planas.
Malgré la décision du tribunal, les deux accords “restent en vigueur” au moins pendant une certaine période, a-t-il précisé.
L’Espagne souhaite que le Conseil de l’UE, qui représente les États membres, profite de ce moratoire pour présenter un recours devant la Cour de justice de l’UE, qui est la plus haute instance du Tribunal européen, basée à Luxembourg, rappelle El País.
L’objectif est que, une fois le recours admis pour traitement, la Cour de justice suspende les peines à titre conservatoire jusqu’à leur annonce définitive, ce qui pourrait prendre au moins un an, selon les sources consultées par le quotidien espagnol.
(avec MAP)