Zakaria Boualem est très contrarié, ce n’est pas une bonne chose. Avec l’âge, il a appris à affronter les contrariétés qui lui sont proposées dans notre paisible contrée avec une certaine philosophie, et le sarcasme comme bouclier. Il arrive pourtant que, de temps en temps, cette arme s’avère insuffisante pour se prémunir des convulsions qu’une humiliation supplémentaire vient déclencher. Ainsi, il a appris qu’après dix-huit mois de pandémie, le prix du test PCR a été un peu surévalué. C’est ce qu’il a compris de la décision du gouvernement de…