Après dix années à la tête du gouvernement, le PJD vient de vivre une spectaculaire déroute. Cette défaite referme-t-elle la parenthèse des printemps arabes au Maroc ?
Exactement. Le PJD avait été le premier bénéficiaire de ce moment au Maroc, du moins sur le plan électoral. Maintenant, il est clair que cette parenthèse a commencé à se refermer il y a bien longtemps. Aujourd’hui, avec ces élections, nous sommes vraiment dans la clôture symbolique de ce cycle.
Il y a également le cas de l’Égypte dont le printemps s’est soldé par une intervention militaire. Quelle lecture peut-on faire du cas marocain par rapport aux autres pays de la région ?
La différence avec ces pays, c’est que le PJD n’a pas eu le pouvoir. Sous…
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