A une semaine du scrutin, Nabil Benabdallah déclarait dans Le Ring, l’un des podcasts de TelQuel, qu’il “n’y a jamais eu autant d’argent utilisé dans une campagne électorale”. Evoquant un “tsunami monétaire”, le secrétaire général du PPS accusait le RNI d’avoir dépassé “toutes les limites”. Le 8 septembre, le parti dirigé par
Aziz Akhannouch empochait son premier grand triomphe aux législatives, dans un scrutin où le poids de l’argent n’a pas fini de faire parler.
Mercredi 8 septembre, les communiqués et déclarations affluaient pour dénoncer le recours massif à l’achat de votes. A titre d’exemple, le bureau politique du PSU a “condamné”, dans un communiqué, des pratiques “humiliantes” et “inacceptables”, constituant un frein dans l’avancée vers davantage de “démocratisation dans la vie politique”. Des cas que la formation de la bougie dit avoir constaté dans “de nombreuses régions”, visant principalement les “quartiers pauvres et marginalisés”.
“
De l’argent comme s’il en pleuvait”,
dira à TelQuel l’ex-député-maire PJD de Fès, Driss Azami El Idrissi, au soir du scrutin. Grands perdants de ces élections, les “frères” ont fait état de…
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