“Meknès a une odeur unique” : Sofia Azzouz Ben Mansour, du Maroc à l’École du Louvre

Jeune historienne de l’art née à Meknès, Sofia Azzouz Ben Mansour garde un souvenir enchanté de la ville impériale, où elle n’exclut pas de revenir s’installer un jour. De son adolescence en banlieue parisienne à la prestigieuse École du Louvre, portrait d’une femme déterminée.

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Ce qui frappe d’abord lors des premiers échanges avec cette Meknassia d’origine, c’est sa passion viscérale pour la ville impériale. La cité aux forts intérieurs et aux remparts historiques occupe tous ses souvenirs d’enfant.

“Je me rappelle de mes jeux de cache-cache en école primaire, et surtout de l’odeur de cette ville. Meknès a une odeur unique, celle de l’eau, des étangs et des écubiers, très présents dans la ville et ses alentours. Mon grand-père disait qu’il suffisait de toucher les bassins des chevaux de Moulay Ismail pour être frappé par le bonheur. Meknès a quelque chose de fantastique, de romanesque”, sourit-elle.

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