Le Maroc s’est trouvé une marotte : fabriquer. Economie tournée majoritairement vers les services, le royaume sonne désormais le tocsin du tout-industriel. De la production locale de bavettes à la banque de projets, en passant par la préférence nationale, sans oublier les révisions d’ALE, depuis l’éclatement de la pandémie Covid-19, l’air du temps est à la production tous azimuts. Le futur pôle pharmaceutique, annoncé le 5 juillet à Fès, est un important maillon de cette chaîne industrielle en gestation. Piloté par le Palais et doté d’un investissement de 500 millions de…