Depuis plus de dix-huit mois, nous vivons au rythme des annonces nous expliquant avec abnégation ce que nous avons le droit de faire et ce qui est interdit. Nous avons tour à tour fermé les routes, ouvert l’aérien, coulé le maritime, condamné les cafés, interdit les bars, banni le foot, autorisé les hammams, réouvert les mosquées, instauré un couvre-feu, libéré les vaccinés, dans un grand festival de décisions au terme desquels Zakaria Boualem lui-même n’a pas la moindre idée de ce qu’il a le droit de faire. Bien sûr, ce…