Des silences. Des plans contemplatifs. Pour son cinquième long-métrage, le réalisateur taïwanais Chung Mong-Hong porte, comme à son habitude, sa radicalité formelle. Celle qui consiste à prendre son temps pour filmer des petites histoires d’une grande sensibilité. Cette fois-ci, il s’attelle à décortiquer les secrets de famille. A Sun raconte ainsi l’histoire d’une famille de quatre personnes d’origine modeste. Leur petit dernier, A-Ho, a toujours été un enfant turbulent. A force de coups foireux, il a…