“Le soir aux environs de 19 heures, après avoir quitté le palais royal, le général Ahmed Dlimi est mort dans un accident de la circulation contre un camion dont le chauffeur a pris la fuite”. Le communiqué officiel diffusé par la radio et la télévision nationales, dans la soirée du 25 janvier 1983, est laconique. Il renseigne peu sur la puissance de l’homme qui vient de disparaître, Ahmed Dlimi. L’homme qui pèse le plus dans ce Maroc du début des années 1980. Après le roi, bien sûr.
Archive : article de Fahd Iraqi et Lahcen Aouad, publié dans le numéro 396 de TelQuel, le 31 octobre 2009.
Le personnage qui vient de mourir des suites d’un “accident de la circulation”, version que personne n’a jamais corroborée, contrôlait l’armée…