Le sacré et le profane se confondent pour le Rassemblement national des indépendants (RNI) d’Aziz Akhannouch en ce début du ramadan. Une polémique s’est enclenchée après la sortie du secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi, accusant le 17 avril son adversaire de “profiter de sa position” de ministre et d’“d’instrumentaliser la pauvreté” via la Fondation Joud, à des fins électoralistes. Lundi 19 avril, le chef du RNI a répondu de manière subliminale à Ouahbi depuis l’enceinte du parlement. Enfilant sa casquette de ministre, Akhannouch ne s’est exprimé que très brièvement au sujet des projets régionaux pilotés par son département. “Certains sèment des paroles tandis que d’autres sèment des actes”, a-t-il notamment déclaré. Aucune allusion faite cependant, dans son discours, aux accusations portées contre la Fondation Joud, réputé proche du RNI….