Du fquih à l’instit', les aléas de l’école coloniale

Quand le protectorat est instauré au Maroc, l’instruction séculaire tombe en désuétude. Les autorités coloniales décident de réformes importantes. Une stratégie aussi humaniste que retorse.

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Ces écoliers et leur maître à l’entrée d’une école coranique ont été photographiés dans les années 1940. Jean et Simone Lacouture dénombraient plus de 200.000 élèves dans les msids au lendemain de l’indépendance. Crédit: Jacques BELIN / AFP

Du msid à la Qaraouiyine, voilà dans l’Empire chérifien le parcours idéal du talib marocain. Pour la grande bourgeoisie de Fès ou Tétouan, l’horizon s’ouvrait même sur Al Azhar. En 1912, lorsque le Maroc passe sous protectorat, le parcours éducatif traditionnel tombe en désuétude. On ne jure plus que par l’école primaire, le collège et le lycée : un triptyque aux allures de modernité pédagogique, et…

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