Du msid à la Qaraouiyine, voilà dans l’Empire chérifien le parcours idéal du talib marocain. Pour la grande bourgeoisie de Fès ou Tétouan, l’horizon s’ouvrait même sur Al Azhar. En 1912, lorsque le Maroc passe sous protectorat, le parcours éducatif traditionnel tombe en désuétude. On ne jure plus que par l’école primaire, le collège et le lycée : un triptyque aux allures de modernité pédagogique, et qui vient se superposer à un autre bien rodé et millénaire : msid-zaouïa-Qaraouiyine. Avec des arrière-pensées politiques non avouées côté Résidence générale…
Le msid, pierre angulaire du système éducatif
“Au moment de la signature du traité du protectorat, nous nous trouvions en présence d’une merveilleuse floraison d’écoles, grandes et petites, fonctionnant dans l’ombre des quartiers urbains ou sous la tente des villages. Une multitude d’écoles coraniques entretenues par…“Au moment de la signature du traité du protectorat, nous nous trouvions en présence d’une merveilleuse floraison d’écoles, grandes et petites”