La Syrie et notre assourdissant silence

Par Fatym Layachi

Ce matin, tu t’es dit qu’il fallait que tu arrêtes de patauger dans ton marasme. Que tu arrêtes d’être autocentrée. Que tu arrêtes d’être persuadée que les drames de ta tante sont réellement dramatiques. Que tu arrêtes de croire que les plaintes de Zee méritent réellement qu’on plaigne Zee. Que tu arrêtes de croire que les scandales qui secouent ton voisinage sont réellement scandaleux. Du coup, tu essaies de prendre de la hauteur ou au moins de la distance. Tu essaies de t’intéresser à des choses éloignées de ton petit…

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