Le début d’année 2021 aura été marqué par un débat juridique sur la détention préventive. Notamment sa récurrence : certains critiquent un recours excessif à ce mécanisme privatif de liberté, d’autres dénoncent une politique murant les voix critiques avant les procès et les jugements. Un débat dont l’écho s’est fait ressentir jusqu’à l’hémicycle, où nos élus étaient invités à discuter un rapport d’une mission d’information dans les prisons. Le président du Parquet général, Mohamed Abdennabaoui, l’avouait lui-même à TelQuel, en 2018. Les autorités judiciaires…