Abdelaziz El Omari a des convictions et il le fait savoir. Près de trois semaines après la réception de Meir Ben-Shabbat et d’une délégation israélienne par le roi Mohammed VI, voici que Abdelaziz est ronchon. Le rapprochement entre le Maroc et Israël, ça le dérange. Et il le fait savoir. Loin, bien loin, du sillage royal, et de la signature d’accords avec “l’entité sioniste” par son secrétaire général de Chef de gouvernement, il a décidé de quitter le secrétariat général du PJD à travers une démission dont on ne sait toujours pas si elle a été acceptée ou non par le leadership du PJD. Si Abdelaziz est colère, et a un sens du timing questionnable, c’est peut-être parce que son parti n’a toujours pas réussi à trancher quant à son adhésion à la relance des relations entre le royaume et l’Etat hébreu, lui qui devait organiser un conseil national sur la question. Il n’a finalement pas eu lieu. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Abdelaziz est un membre éminent du secrétariat général du PJD. Ingénieur de formation, il a…