Dans la nuit du mercredi 11 novembre, la commission des finances à la Chambre des représentants a adopté, à 21 voix contre 19, la première partie du Projet de loi de finances (PLF) 2021. Parmi les principaux amendements apportés au texte, le relèvement du seuil de contribution de solidarité de 120.000 à 240.000 dirhams annuels, soit à partir de 20.000 dirhams de salaire mensuel. Le taux est de 1,5 %, pendant une année.
La contribution de solidarité pour les entreprises a aussi été amendée. Prévue initialement à partir d’un seuil de bénéfices de 5 millions de dirhams, elle a été abaissée à 1 million de dirhams. Le taux appliqué sera graduel : 1,5 % sur les bénéfices entre 1 million et 5 millions de dirhams, 2,5 % sur les bénéfices entre 5 millions et 40 millions de dirhams, et 3,5 % sur les bénéfices supérieurs à 40 millions de dirhams.
Avec cette contribution de solidarité, le gouvernement vise à récolter environ 5 milliards de dirhams en un an, une somme qui sera allouée au soutien de la protection sociale des travailleurs du secteur informel et au Fonds de soutien à la cohésion sociale. La mesure avait été jugée “antisociale” par les syndicats.