Le Boualem a passé une sale semaine, il faut le savoir. Partout autour de lui, on ne parle que de cet infernal virus. Pas un jour sans qu’on ne lui annonce qu’une de ses connaissances est touchée. Et quand on bascule sur un autre sujet, c’est pour lui expliquer qu’un autre ami est ruiné. Au final, il oscille, dépité, entre les mauvaises nouvelles sans qu’aucune lueur ne vienne annoncer la fin des ténèbres. Il a l’impression que notre pays est comme ce mauvais élève qui, depuis des années, passe…