Pour abandonner mes rêves / il faudrait d’abord que je trouve / la personne / ou le peuple / à qui les confier / en toute assurance”, médite le poète face au miroir, plein de doutes et scrutant sa fragilité accrue. Presque riens tient de l’aveu. Avec pudeur, Abdellatif Laâbi mesure “l’échelle de la faiblesse”, faite de douleur, d’insomnie et des sournoises avancées de “la bête” dans son corps, de “la houle muette”…