Les Marocains semblent entretenir un amour/rejet avec leur récit national. D’un côté, ils ne se reconnaissent pas toujours dans la mémoire et l’histoire officielles (voir dossier). De l’autre, ils peuvent être friands de podcasts ou d’émissions consacrés à notre héritage commun. Sans doute parce que ces productions comblent un vide identitaire, à savoir ces oublis volontaires qui empêchent l’histoire de notre pays d’être pleinement commune. C’est ainsi qu’à la fin du protectorat, au moment clé où le Maroc écrivait les premières lignes…